Galette des rois — Paroisse de l'Immaculée Conception

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Galette des rois

La Paroisse propose que nous nous retrouvions pour tirer les rois le dimanche 10 janvier à 16h00, Centre paroissial. Merci à chacun d’apporter une galette tandis que la Paroisse offrira le cidre. Venez nombreux pour partager ce moment de convivialité.
Ronde et dorée comme un soleil renaissant au plein cœur de l’hiver, la galette des rois accompagne symboliquement la fête de l’Épiphanie qui célèbre la messianité du Christ.

La tradition de partager un gâteau et d’élire un « roi » à l’époque du solstice d’hiver remonte aux Saturnales, fêtes romaines organisées pour célébrer l’allongement des jours et le retour de la lumière. Les Chrétiens reprirent cette tradition pour commémorer l’Épiphanie le premier dimanche après le jour de l’An, date de l’arrivée des Rois mages à Bethléem. Emprunt qui, soit dit en passant, créa quelques remous entre protestants et catholiques au XVIIe siècle. Quoi qu’il en soit, la dégustation entra dans les mœurs, satisfaisant indifféremment tous les gourmands, croyants ou non.

Il est donc désormais d’usage de déguster cette friandise à pâte feuilletée fourrée de frangipane ou non, la coutume voulant que la galette (dans le sud de la France, il s’agit plutôt d’un « gâteau des rois », sorte de brioche riche en fruits confits et éclats de sucre) soit partagée en autant de parts que de convives plus une, dite « la part bon Dieu », « part de la Vierge » ou « part du pauvre ».

Dans les familles la tradition veut que le cadet se glisse sous la table et désigne la répartition des parts de façon aléatoire.

La fève

À l’origine, la fève cachée dans la pâte n’était rien d’autre qu’une fève alimentaire commune. Symbole de fécondité à l’heure où la nature dort, elle avait l’avantage de ne présenter aucun danger si elle venait à être avalée.

Au Moyen Âge, celui qui la trouvait devait payer à boire.

À partir du XVe siècle la fève servait à désigner celui ou celle qui la trouvait roi ou reine de la fête. Apparurent alors les premières couronnes décorées à l’effigie des Rois mages, censées protéger pèlerins et voyageurs durant leurs périples.

Est-il besoin de rappeler que la galette des rois fut remplacée par une « galette de la Liberté » à l’époque révolutionnaire !

Depuis 1875, date de création des premières fèves en porcelaine de Saxe, puis, une cinquantaine d’années plus tard, celle des faïenciers de Limoges, les fèves ont multiplié les motifs et les matières, délaissant peu à peu les figurines d’inspiration religieuse au bénéfice de représentations de personnages, d’animaux et d’objets divers. Une variété qui a inspiré les collectionneurs – les fabophiles – et dont on peut apprécier l’étendue au Musée de Blain qui n’en possède pas moins 20 000 ! (musee.de.blain@wanadoo.fr)

Et comme en France tout se termine par des chansons, entonnez tous en chœur :

J’aime la galette
Savez-vous comment ?
Quand elle est bien faite
Avec du beurre dedans
Tralalala lalala lalère
Tralalala lalala lala
Tralalala lalala lalère
Tralalala lalala lala

 

Joyeuse Épiphanie

Joyeuse fête des Rois